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Territoriales : Gilles Simeoni officialise sa candidature

Gilles Simeoni, le président du conseil exécutif de Corse vient d'officialiser sa candidature à sa propre succession.

Gilles Simeoni précise  avoir engagé, en tant que premier responsable de la majorité territoriale, un dialogue interne

"J’ai ensuite proposé aux trois composantes de construire ensemble, dès le premier tour, une offre politique s’inscrivant à la fois dans la continuité des engagements pris devant les Corses en décembre 2017 au nom de Pè a Corsica, et intégrant la nécessité de mieux assurer leur effectivité et leur mise en oeuvre.
Cette proposition repose sur six principes :
1) La mise en oeuvre de notre projet de société, et la définition des priorités de la mandature
à venir ...
2) La volonté d’ouverture à tous les Corses et à toutes les forces vives se reconnaissant
dans ce projet ..
3) La mise en oeuvre affirmée de la logique de transmission, pour permettre la montée en responsabilité d’une nouvelle génération d’élu(e)s et de responsables politiques .. cet objectif doit par exemple se concrétiser par la place plus large faite à la jeunesse ou encore par la possibilité de modifier la composition du Conseil exécutif de Corse en cours de mandat ;
4) Une gouvernance claire, transparente et démocratique ...  et respectueuse du devoir de loyauté qui s’impose entre membres d’une même majorité ;
5) Une construction de la liste et une répartition des responsabilités, y compris au sein du Conseil exécutif de Corse,  ...  mais qui ne soient pas prisonnières de la logique des quotas et de l’esprit de parti ;
6) La réaffirmation de la paix et de la démocratie comme piliers de notre démarche, et la définition d’une stratégie partagée pour conduire l’état à accepter de réinscrire la question corse dans sa dimension historique,

"Ces propositions n’ont pas été acceptées par le PNC, qui a initié et finalisé depuis plusieurs semaines la constitution de sa propre liste, et par Corsica Libera.
Elles n’ont jamais pu être évoquées, en dehors de la majorité, avec Core in Fronte, ce mouvement ayant choisi d’être en critique systématique de l’action de la majorité territoriale"

"Je prends acte de cette situation d’ensemble, et la regrette" dit Gilles Simeoni pour qui "Il appartiendra à chaque mouvement nationaliste de faire, s’il le souhaite, sa part de chemin et de décider des évolutions nécessaires pour hâter l’indispensable rapprochement" dit aussi le président de l’exécutif