Réouverture de la carrière de Brando par l'entreprise Brandizi : un collectif d'habitants vent debout
Facebook du collectif contre la carrière de Brando
Le week-end dernier, plusieurs dizaines de personnes se sont réunies à Brando à l’appel d’un collectif opposé à la réouverture de la carrière de Brando par l’entreprise Brandizi.
Après une enquête publique et un rapport du commissaire enquêteur qui n’est pas défavorable à cette réouverture, le collectif espère que le préfet n’autorisera pas l’exploitation de la carrière de Petre Scritte.
Ce collectif craint notamment que la route du Cap ne soit mise à mal par les rotations de camions de et vers la carrière. En outre, deux craintes environnementales majeures sont soulevées : celle des poussières d’amiante et de silice, et celle de la ressource en eau. De plus, le collectif ne voit pas d’un bon œil la volonté de Brandizi d’aller au-delà de la pierre de Brando, en produisant des agrégats.
On écoute Marie-Noëllle Nicolai, présidente du collectif.
De son côté, Hugo Brandizi assure que toutes les dispositions sont prises pour que l’impact sur la ressource en eau soit nul en créant des retenues d’eau de pluie sur les 90 hectares de la carrière.
Concernant la question des poussières, Hugo Brandizi souligne qu’il n’y a aucun impact mesurable en termes de santé publique après des décennies d’exploitation, certes interrompue depuis plusieurs années. Quant à la question de la route du Cap, là aussi, celui-ci assure que l’impact a été étudié et ne remettra pas en cause sa stabilité.
Celui-ci se dit confiant pour que son projet ne connaisse pas le même desitn que celui de la carrière de Fozzano, déboutée au tribunal administratif.
On écoute Hugo Brandizi.