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Réactions après l'attentat à Cozzano hier

(Laetitia Pietri - Alta Frequenza) - Des condamnations sont parvenues à notre rédaction après l'attentat qui a visé l'abattoir de Cozzano hier (mardi). Le préfet de Corse Christian Leyrit, condamne "avec la plus grande fermeté" cet attentat. « Cet établissement, financé par l'Etat dans le cadre du Plan Exceptionnel d'Investissements pour la Corse et par la commune de Cozzano qui avait consenti de gros sacrifices, représentait un outil de travail et d'avenir pour la filière porcine et l'agriculture insulaire», indique son communiqué. Vanina Pieri, porte-parole de Corse Social Démocrate à l’Assemblée de Corse, tient quant à elle à apporter son soutien à la population : « de tels actes de violences contre des outils de travail ne peuvent être tolérés car ils pénalisent lourdement les efforts entrepris par les forces vives du territoire pour faire du développement rural une réalité. » Jean-Jaques Panunzi, le président du Conseil Général de la Corse-du-Sud condamne cet acte expliquant qu'à « quelques semaines de son inauguration, cet acte inqualifiable va priver toute la microrégion d’un outil de travail et d’avenir pour la filière porcine et l’agriculture insulaire.» Enfin, pour Ange Santini, le président du Conseil Exécutif de Corse "c'est toute une économie, celle de la filière élevage, qui en est la victime.(...) Son ouverture imminente et attendue, aurait pu permettre le traitement de 400 tonnes de viandes par an." Et pour Camille de Rocca Serra, le président de l'Assemblée de Corse "Cet acte lâche, stupide et consternant est une catastrophe économique qui porte atteinte aux efforts déployés dans le cadre du PEI pour moderniser l'agriculture insulaire. Il ne trouve que pour seul sens celui du chaios engendré par la spirale infernale de la violence."