Le Direct

Procès de Bruno Garcia-Cruciani, meurtrier présumé de Julie Douib : l'état d'esprit des parties civiles et de la défense

Ce jeudi matin s’est ouvert devant les assises de Haute-Corse le procès de Bruno Garcia-Cruciani, âgé de 44 ans, accusé d’être l’auteur du féminicide de Julie Douib, le 3 mars 2019, à l’Île-Rousse. Dans son box, Bruno Garcia-Cruciani, dont la seule présence familiale au sein du public est celle de sa sœur, regarde attentivement le déroulement des débats, sans baisser les yeux.

Un procès très médiatisé, comme en a attesté le nombre de médias nationaux à avoir fait le déplacement, cette affaire ayant eu à l’époque un retentissement national. Cette médiatisation et cette effervescence ne doivent toutefois pas faire oublier qu’il s’agit d’une affaire et d’un justiciable comme un autre selon maître Camille Radot, avocat de Bruno Garcia-Cruciani. Pour Camille Radot, son client, qui selon lui regrette son geste, ne doit pas payer le prix de tous les féminicides de France.

On écoute maître Camille Radot.

Du côté des parties civiles, on attend que la vérité puisse être faite sur le cheminement qui a amené à ce féminicide, en contextualisant les faits. Maître Jean-Sébastien de Casalta, qui représente les parents de Julie Douib, espère que ceux-ci pourront vivre les débats de la façon la plus apaisée possible.

On écoute maître Jean-Sébastien de Casalta