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Prisonniers corses : Femu a Corsica demande à l'État de se positionner de façon forte mais ne veut pas suspendre le processus

Si le séminaire de Femu a Corsica, prévu de longue date ce dimanche à Corti, a bien permis de dessiner les contours de propositions thématiques concernant l’autonomie comme prévu, le dossier Pierre Alessandri a bousculé l’ordre du jour.

En effet, hier matin, non sans avoir découvert des banderoles telles que « Femu a Corsica, scegli a to sorte » devant l’université de Corse où se tenait ce séminaire, cette question a été abordée dès l’ouverture. Les militants, parmi lesquels le président de l’exécutif de Corse Gilles SImeoni, ont discuté de la position à tenir face à l’Etat après la non-remise en semi-liberté de Pierre Alessandri.

Alors que Gilles Simeoni n’a finalement pas tenu le discours annoncé en fin de journée, c’est le secrétaire national de Femu a Corsica, François Martinetti, qui a exprimé un positionnement validé à l’unanimité par les 200 militants présents. Femu a Corsica demande à l’Etat, et notamment au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, de donner publiquement des gages concernant l’avenir des prisonniers corses. L’un de ceux-ci serait une déclaration publique visant à dire que le raisonnement appliqué aux anciens de l’ETA pour leur libération doit être appliqués aussi pour Pierre Alessandri et Alain Ferrandi notamment.

Enfin, si Femu a Corsica ne se prononce pas clairement sur la question, la présence des élus du parti jeudi et vendredi pour la venue de Gérald Darmanin ne semble pas remise en cause.

On écoute François Martinetti, secrétaire national de Femu a Corsica.