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PPI transport : chacun pour soi ?

(Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - L’Assemblée de Corse a examiné ce jeudi un dossier volumineux et difficile, celui du Plan Pluriannuel d’Investissement des Infrastructures de Transport. On a donc évoqué l’avenir et l’évolution de toutes ces infrastructures, les ports, les aéroports, les routes territoriales, voire départementales, le chemin de fer, et on pourrait étirer la liste. Sans entrer de manière formelle dans le dossier, on peut dire qu’une ombre a plané sur ce débat. Une ombre qui se précise et qui est maintenant très proche : l’avènement d’une collectivité unique. Il faut préciser que ce programme d’un montant tout de même de près d’un milliard trois cent millions d’euros sera étalé sur une période de dix ans ; donc géré pour l’essentiel par la fameuse collectivité unique. Un peu à la manière d’un super conseil départemental, chaque conseiller territorial, issu de telle grande commune ou communauté de communes, ou de microrégion, a tenu à défendre becs et ongles son propre dossier. On a donc parlé du port de la Carbonite, de la pénétrante d’Ajaccio, des ports de Porto-Vecchio ou de Propriano, de la traversée d’Olmeto, et là encore la liste n’est pas exhaustive. L’avènement de la collectivité unique va-t-il affermir ce type de fonctionnement d’une institution qui par définition est territoriale ? Nous avons posé la question tout d’abord à Marie-Antoinette Santoni-Brunelli, qui a vivement défendu le dossier d’Ajaccio.

Ecoutez la conseillère territoriale du groupe Le Rassemblement.