Le Direct

Le recteur de Corse apporte un soutien sans faille aux deux enseignants

( Alex et Frédéric Bertocchini - Alta Frequenza) - L’affaire dite des fraudes aux examens scolaires ne cesse de prendre de l’ampleur, et il est fort probable qu’il en sera de même encore quelques temps. La grande famille de l’Education Nationale en tous cas, n’a pas du tout l’intention de laisser salir une profession qui, par ailleurs, n’a pas du tout besoin de ça. C’est ce que tiennent à dire les syndicats des enseignants après le mise en examen de deux professeurs. Le SNES/FSU par exemple, s’indigne et réagit vivement à la présentation un peu hâtive des faits, donnée par la justice. Il faut bien séparer, dit le syndicat, la modification des notes, qui est une pratique officielle, de la divulgation des sujets ou de corrigés pour des concours de CAPES ou IUFM. Le SNES/FSU reconnaît qu’à l’occasion de certains examens, il existent certains « coups de fil », une pratique répandue qui doit être condamnée et bannie, mais qui n’a pas de réelles conséquences sur le déroulements des epreuves. Le syndicat, qui demande que toute la lumière soit faite, refuse que deux professeurs soient transformés en bouc émissaires. Et puis le recteur de Corse, lui aussi, à l’occasion d’un nouveau point presse donné hier (dimanche), s’est à nouveau fortement positionné en faveur des deux enseignants. Ce qui s’est passé est intolérable et ne se voit probablement qu’en Corse ! Ecoutez Michel Barrat, recteur de l’académie de Corse.