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Le parquet national anti-terroriste fait immédiatement appel du placement en semi-liberté de Pierre Alessandri, empêchant son retour en Corse

Ce mardi, le tribunal d'application des peines anti-terroristes a décidé d'accorder une semi-liberté à Pierre Alessandri, membre du commando Erignac condamné en 2003 à la perpétuité avec vingt-deux ans de sûreté. Eligible à une libération conditionnelle depuis 2018, ses demandes sétaient heurtées jusque là à son statut de détenu particulièrement surveillé.

Une semi-liberté qui aurait pu ouvrir la porte à son retour en Corse, où il aurait été placé à la prison de Borgo. Aurait pu, car le parquet national anti-terroriste a décidé de faire appel de cette décision, un appel suspensif. Cet appel a été dénoncé par plusieurs responsables politiques insulaires, dont Gilles Simeoni. Le président de l'Exécutif estime que cet appel est une "décision politique qui fait primer l’esprit de vengeance sur l’exigence de justice."