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Le FLNC du 22-Octobre revendique l'attentat contre la Villa Ferracci à Rondinara

Document Via Stella

Le FLNC du 22-Octobre a revendiqué ce lundi auprès de nos confrères de Via Stella et de Corse-Matin, l'attentat contre la Villa Ferracci à Rundinara, sur la commune de Bunifaziu (Corse-du-Sud). 

Le mouvement clandestin explique cet acte par son refus d'accepter la "disparition progressive et programmée de notre peuple". 

Le FLNC du 22-Octobre déclare ainsi : "politiquement la paix que nous voulons et que nous encourageons depuis 2016 n'est pas la paix des cimetières des peuples disparus. Elle n'est pas la paix de la soumission, celle du diktat d'un État français omnipotent et arrogant ou d'une Europe aveugle et uniformisatrice".

Il ajoute qu’économiquement "nous ne voulons pas de la paix du libéralisme décomplexé et triomphant symbolisé par un groupe d'une cinquantaine de chefs d'entreprise qui se projettent avec une arrogance même pas feinte en propriétaires de la Corse". Le FLNC rappelle que « le schéma économique de la Corse ne peut pas être celui de la Côte d'Azur française ou celui des Baléares. »

De plus , dit le FLNC du 22-Octobre, "socialement la gouvernance française, incapable de comprendre son peuple, s'agite dans des soubresauts incompréhensibles sans aucune ligne politique claire".

Le communiqué évoque le blocage des relations entre la Collectivité de Corse et l'État : « La France nous entoure d'une gangue soit disant « démocratique » et « républicaine » qui étouffe toute velléité d'évolution institutionnelle. Elle applique la vérité du vainqueur qui écrit l'Histoire ».

Le FLNC du 22-Octobre parle également de social, relevant la « paupérisation de notre société » toujours grandissante et fait le constat que « tous les voyants sont au rouge. La grogne sociale est à son comble. Les syndicats et associations sont fortement fragilisés pour des raisons diverses ».

Enfin, le mouvement clandestin apporte un soutien sans faille à Valincu Lindu, U Levante et Via Campagnola avant de conclure "que les représentants de la France ne s'y trompent pas nous n'avons pas baissé la garde".