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Le conflit de Kyrnolia reste toujours dans l'impasse

( Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - Le conflit à Kyrnolia a pris hier (mercredi) une nouvelle tournure avec un double événement, et hélas tous les deux ne vont pas sans doute dans le sens du règlement. Tout d’abord en fin de matinée hier, une assemblée générale des personnels de la CEO a confirmé la volonté manifestée dès mardi soir par les employés de la CMESE, l’autre société de Kyrnolia, à savoir la poursuite de la grève. Au-delà de toutes les promesses, toutes les propositions d’accord faites par la direction, les personnels restent attachés à ce qui est devenu leur credo depuis presque trois semaines : le statut, rien que le statut (voir par ailleurs, l'interview de Jean-Paul Poppe, pour la CGT). L’autre évènement de la journée a été constitué par la conférence de presse donnée hier en fin d’après-midi par le préfet de Corse. Christain Leyrit, dont on connaît le rôle important joué dans ce conflit, a franchement avoué être allé au-delà de ce qu’il pouvait faire. Il a présenté le protocole d’accord proposé aux grévistes, mais un protocole qui n’était valable qu’à une seule condition : être signé avant le 6 août à midi, donc hier. Comme cela n’a pas été le cas, nous nous retrouvons donc ce matin au point de départ du conflit sans aucuns accord et sans perspective de reprise de négociations. Les chiffres présentés dans ce document laissent apparaître une revalorisation brute annuelle de 2.400 € pour les salaires les plus bas, ce qui donnerait une moyenne de 2.035 € par an et par salariés. 36 agents sur 52 devraient percevoir une augmentation de plus de 2.000 €, dit aussi le document. Ecoutez Christian Leyrit, le préfet de Corse.