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Laurent Marcangeli a écrit un courrier au président de la FFF afin que l'AC Aiacciu puisse jouer les play-offs d'accession à la Ligue 1

Comme nous le savons, les championnats de football ont été interrompus en raison de la crise sanitaire que nous connaissons.

Toutefois, nous ne savons toujours pas pour l'heure ce qui va se passer concernant les accessions et les relégations des clubs professionnels de Ligue 1 et de Ligue 2, la LFP n'ayant pas encore précisé exactement ce qu'il adviendra. À priori, il devrait cette saison y avoir deux accessions et deux relégations, comme le stipule le règlement, et comme annoncé par Noël le Graët, le président de la Fédération Française de Football. C'est d'ailleurs ce principe, de l'application stricte du règlement, qui a été imposé dans les championnats amateurs du National aux divisions les plus basses. C'est ainsi que le SC Bastia a été promu en National, et que le GFCA a été relégué en Nationale 2.

Reste le problème posé par les play-offs et barrages d'accession et de relégation. Si dans un premier temps, la tendance était d'annuler ces barrages et donc de maintenir les équipes situées dans les divisions supérieures, les choses ont considérablement évolué ces derniers jours. En effet, le match de barrage entre le 18e de Ligue 2 et le 3e de National pourrait finalement se jouer. Tout comme les finales des coupes de France et de la Ligue qui elles se joueront bien.

Aussi, de nombreuses voix s'élèvent et se demandent pourquoi les play-offs d'accession pour la Ligue 1 ne pourraient pas se tenir également. Si le club de l'ACA se démène en coulisses pour faire évoluer les choses et rester dans la course à l'accession, c'est au tour des maires des villes concernées de monter désormais au créneau. Laurent Marcangeli, le maire d'Aiacciu, nous a confirmé cet après-midi, qu'il a cosigné un courrier, aux côtés des maires de Troyes et de Clermont, afin que les play-offs d'accession à la Ligue 1 soient joués, au même titre que les finales des coupes. Ce courrier a ensuite été adressé aux instances nationales, et notamment Noël Le Graët, le président de la FFF.