Langue corse dans la constitution : cocasse, mais triste pour Edmond Simeoni
( Alex Bertocchini – Alta Frequenza) - La langue corse dans les institutions ! C’est un peu comme la lumière du phare des Sanguinaires : un coup on la voit, un coup on la voit pas. Après l’adoption par l’assemblée nationale d’un texte demandant une modification de la constitution relative aux langues régionales, la réaction ne s’est pas faite attendre. L’Académie Française, gardienne du temple en la matière, a poussé des cris d’orfraie pour réclamer la disparition illico d’une modification constitutionnelle qui mettrait en danger la langue française. Le Sénat n’en demandait pas tant et lui a emboîté le pas en rejetant cette éventualité. Nous nous retrouvons donc, dans ce pouvoir bicéphale à la Française, entre une Chambre qui dit une chose et une autre qui dit son contraire. Les navettes n’étant pas que spatiales, il paraît que plusieurs allez-retour entre l’assemblée nationale et le Sénat vont être effectués pour tenter de trouver un arrangement. Pour Edmond Simeoni, la situation est cocasse, mais triste tout de même.
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