La fermeture potentielle de la base du Dragon 2B en débat à l'Assemblée de Corse
Le dossier de la fermeture potentielle de la base aérienne du Dragon 20 a fait l’objet de deux questions orales ce jeudi à l’Assemblée de Corse.
Une inquiétude portée successivement par Core in Fronte et Avanzemu et relayée dans sa réponse par l’exécutif de Corse.
Pour Pierre Poli « sa disparition signifierait qu’il n’y aurait pratiquement plus d’opérations en montagne, l’hélicoptère du PGMH seul ne suffisant pas à répondre à toutes les opérations sollicitées. De plus, le Dragon étant un moyen privilégié de sauvetage en mer, sa disparition en période de fréquentation et d’accidentologie maximum en mer nous semble irresponsable. Je vous rappelle également que l’hélicoptère de la Sécurité Civile effectue des évacuations sanitaires, notamment pour des territoires les plus éloignés des centres hospitaliers d’Ajaccio ou Bastia », a dit l’élu Avanzemu.
On l'écoute.
Même fond pour Véronique Pietri de Core in Fronte.
« Les nouveaux prétextes, liés aux Jeux Olympiques, mettent en évidence la récurrence d’un dessein bureaucratique visant à pénaliser les moyens et les conditions des secours particulièrement d’urgence. Encore une fois la Corse pâtit de la situation. Contrairement au caractère facultatif affirmé, cette fermeture serait définitive : le redéploiement du Dragon 20 entrerait dans le dispositif d’une nouvelle base de la Sécurité Civile, dans le Var sur la commune de Le Luc ».
On écoute l'élue Core in Fronte.
Le président du conseil exécutif a lui aussi estimé qu’il fallait faire preuve de fermeté pour éviter cette fermeture, inenvisageable selon lui. Une vraie discussion doit ainsi s’engager avec l’État.
On écoute le président de l'Exécutif.