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Jean-Christophe Angelini : tout retour à la violence et à la clandestinité constitue une inacceptable régression

Photo : Jean-Noël Casanova

Dans un communiqué de presse, le conseiller exécutif de président de l'ADEC, Jean-Christophe Angelini, a réagi la suite de l'attentat qui a visé les villas Ferracci, à Bunifaziu, en Corse-du-Sud. Un attentat revendiqué par le FLNC dit du 22-Octobre.

Ce dernier explique qu'il a préféré attendre quelques jours, de manière à "pas donner lieu à une analyse à chaud".

L'élu affirme que "tout retour à la violence et à la clandestinité constitue une inacceptable régression". Selon lui, les "Corses ont tranché : ils aspirent majoritairement à la paix, à la démocratie et à un développement économique et social digne de ce nom. Ils récusent les comportements du passé, et plus encore ceux qui portent en germe de possibles affrontements au sein de notre communauté". 

L'élu considère par ailleurs que "stigmatiser (...) l’acte d’entreprendre, alors que s’exprime la volonté de créer, ici et maintenant, une société plus forte, riche de son identité et de ses valeurs, et plus à même d’affronter les innombrables défis de l’heure, (...) paraît contre-productif et stérile". 

Jean-Christophe Angelini en appelle donc, "avec humilité et détermination", à un retour à l’apaisement et au dialogue.

"Tout autre choix, dès lors qu’il inclut le recours à la violence, nous condamne à une impasse", écrit-il pour conclure.