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Jardins de l'Empereur : A Manca dénonce des manipulations afin de ternir le succès nationaliste aux élections

(Frédéric Bertocchini - Alta Frequenza) - Dans un communiqué de presse A Manca dénonce avec la plus grande fermeté la gestion par le préfet de Région "des graves événements survenus ces dernières 48 heures". Selon le mouvement, les fonctionnaires de police ont "laissé passer sans réaction aucune les émeutiers" lors de la première manifestation. Le mouvement d'indigne du fait que les "agitateurs d’extrême-droite qui structurent et orientent les actions (soient) présents dans la délégation reçue par le préfet. Ils reçoivent ainsi le statut d’interlocuteurs du représentant même de l’Etat". Il est impossible, selon A Manca, "que les services spécialisés de l’Etat n’aient pas été informés des appels à manifester et de leurs contenus racistes et xénophobes, assortis de surcroît d’incitations directes à la violence contre l’immigration". Le mouvement dit alors s'interroger sur les objectifs visés, constatant qu'à "aucun moment il n’est mentionné, que dans son immense majorité, la société corse ne se reconnaît pas dans les actions ultra minoritaires menées par des groupes au profil de milice". Rien n’est dit non plus (dans les médias) sur le fait que de façon majoritaire, "les organisations du mouvement national ont fermement condamné le saccage d’un lieu de prière et se sont clairement démarquées des propos et des actions proférés et mis en œuvre par quelques poignées d’apprentis miliciens". A Manca considère de ce fait qu'il y avait une volonté "d’entretenir un climat de confusion en laissant les tensions s’exacerber et ce à quelques jours de l’accession aux responsabilités d’une partie du mouvement national". "Ces manipulations doivent être mises en échec" écrit le mouvement.