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Gilles Leclair : Ni barbouzes, ni ripoux en Corse !

(Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - Double conférence de presse samedi à propos de ce que l'on peut appeler "l'Affaire Nivaggioni", deux conférences de presse lourdes de sens, de conséquences, et aussi de charge émotionnelle. Nous aurions préféré, pour le bon sens de la compréhension du sujet, que la chronologie eut été inversée mais les protagonistes en ont décidé autrement et c'est donc la préfecture de Corse qui a ouvert le feu, le mot est malheureux à dessein. Il faut bien dire la préfecture de Corse, car Gilles Leclair, à priori seul représentant de l'Etat concerné par cette affaire, avait reçu le soutien plus qu'appuyé du préfet de Corse Stéphane Bouillon. En fin de matinée, les deux plus hauts responsables de l'Etat dans l'île avaient convié la presse pour marteler une phrase choc : ni Barbouzes ni Ripoux ! Ils étaient en effet apparemment au courant des graves accusations qui seraient portées, l'après-midi même, à l'occasion d'une autre conférence de presse par la famille d'Antoine Nivaggioni et ses avocats (voir par ailleurs). La police a-t-elle fermé les yeux alors qu'elle était au courant de l'imminence de l'assassinat d'Antoine Nivaggioni ? La question a été jugée honteuse par les deux préfets. Ecoutez Gilles Leclair, coordonnateur des services de sécurité en Corse.