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France Télécom : les réactions des politiques en Corse

( Frédéric Bertocchini - Alta Frequenza) - Le conflit de France Télécom s’enlise et ne semble pas trouver d’issue. Les réactions sont nombreuses. Ange Santini, le président de l’Exécutif de Corse, interpelle Christine Lagarde, la ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, dans une longue lettre. Ange Santini dit notamment regretter que les discussions soit rompues avec la directrice régionale de France Télécom et affirme qu’il ne parvient « pas à savoir si la direction nationale de France Télécom a pris toute la mesure de la gravité d’une telle situation ». Selon le président de l’Exécutif de Corse, « seule une intervention personnelle » de Christine Lagarde « peut permettre d’ouvrir la voie à une solution négociée ». Le député Sauveur Gandolfi-Scheit indique quant à lui, dans un communiqué, avoir rencontré les syndicats, mais aussi Barbara Colin, la directrice régionale de France Télécom. Selon le nouveau député, « il est nécessaire aujourd’hui de mettre fin à cette grève nuisible pour l’avenir des télécommunications en Corse ». Craignant un durcissement du conflit et une généralisation des blocages, Sauveur Gandolfi-Scheit invite les syndicats et la direction générale de France Télécom à négocier de nouveau. Ce dernier explique également qu’il a alerté le gouvernement sur « ce dossier majeur ». Autre réaction, celle du maire de Bastia, Emile Zuccarelli, qui considère qu’il est « nécessaire et urgent de rouvrir le dialogue » dans ce conflit. Ce dernier demande à France Télécom d’envoyer un représentant mandaté pour « négocier au plus vite ».