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Football (Ligue 2) - Le SC Bastia arrache la victoire face à l'AC Ajaccio dans le derby (1-0)

Dans un Furiani bouillonnant et plein à craquer, le SC Bastia a remporté le derby face à l'AC Ajaccio 1-0 au bout d'un match plus nerveux que beau, ou l'efficacité aura primé sur le beau jeu.

En première période, peu d'actions marquantes ont été à noter des deux cotes. Malgré sa domination, le Sporting était stérile, sans doute paralysé par une forme de peur. Côté acéiste, les hommes d'Olivier Pantaloni manquaient de liant au milieu pour porter un véritable danger.

Le retour des vestiaires était bénéfique aux bastiais, mieux en jambes et plus confiant. De quoi permettre au Sporting de mieux construire et d'arriver à piéger la défense acéiste peu après la cinquantième minute. Parti sur la droite, Vincent a servi un caviar à Alfarela qui a concrétisé sans trembler. En face, l'ACA n'arrivait pas à developper un jeu assez cohérent pour instiller le doute chez des bastiais gonflés à bloc par un public de feu.

Forcément, avec ses difficultés sportives actuelles, le Sporting a fait le choix de se renforcer défensivement dans le dernier quart d'heure pour mieux tenir le résultat. En face, l'ACA se projettait bien plus, avec un 4-4-2 ouvrant le champ des possibles, mais même fatigués, les hommes de Michel Moretti et de Lilian Laslandes ont su faire preuve d'esprit de corps pour conserver un succès très important.

Au sortir de cette 23e journée de Ligue 2, le Sporting prend trois points d'avance sur la zone rouge tandis que l'ACA reste calé en milieu de tableau, avec le top 5 malgré tout à trois points

Côté Sporting, beaucoup de joie et de soulagement. Même si le beau football a été aux abonnés absents, le duo d’intérimaires Michel Moretti – Lilian Laslandes était satisfait de la manière dont l’équipe a su assurer l’essentiel.

On écoute Lilian Laslandes et Michel Moretti.

Olivier Pantaloni, l’entraîneur de l’AC Ajaccio, n’avait quant à lui pas grand-chose à reprocher à ses joueurs malgré la défaite et des regrets sur certaines phases de jeu.

On écoute Olivier Pantaloni.