Finale de la coupe de la Ligue SCB-PSG : la détermination du capitaine bastiais Yannick Cahuzac
(Julien Pernici - Alta Frequenza) - Treize ans que le SC Bastia n’avait plus atteint une finale de coupe nationale. Le chiffre treize sera-t-il un porte bonheur ? Ou le fait de voir le drapeau du Sporting sur le toit du stade de France porter l’écusson du club lors de sa finale perdue de Coupe de France en 2002 et non pas son écusson actuel est-il un mauvais présage ? Parfois, le football rejoint le mystique, et avec plus de 25 000 corses attendus au Stade de France, les joueurs du Sporting auront le pouvoir de lui faire rejoindre le mythique en cas de victoire. Car l’exploit signifierait bien plus qu’une ligne de palmarès en plus. Il constituerait le pire des camouflets pour une Ligue de Football Professionnel qui a toujours eu des relations tumultueuses avec la Corse. Il magnifierait une renaissance qui a vu le Sporting passer en cinq ans d’une mort clinique à la Ligue 1 et une finale de coupe nationale. Il rendrait au Sporting sa destinée européenne, lui qui n’a plus connu les joies de l’Europe, la vraie, depuis 1997. Il permettrait à tout un peuple, du Cap Corse à Bonifacio, d’exulter à l’unisson. Mais après tout, cela ne reste presque que du football, et qui dit football dit joueurs et tactique. Et aussi valeurs et fierté, pour le cas du Sporting. C’est ainsi que ce samedi à 21h, Ghislain Printant alignera une équipe entre technicité et agressivité, n’en déplaise aux esprits chagrins qui voient en le Sporting une équipe de garçons bouchers. Deux informations majeures concernant l’effectif, la titularisation d’Alphonse Areola, préféré à Jean-Louis Leca, et le retour de Brandao sur le banc.
On écoute le capitane bastiais, Yannick Cahuzac.
