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Fermeture du tunnel de Bastia : trois semaines de casse-tête expliquées aux habitants

Du 18 février au 11 mars prochain, circuler en automobile à Bastia aura sur le papier tout d’un voyage en enfer. En effet, le tunnel de Bastia sera fermé pendant cette période, pour dans un premier temps détruire la chaussée actuelle afin de désamianter le tunnel, puis dans un deuxième temps de bien évidemment refaire la chaussée.

Pour tenter de limiter la casse, les Chemins de Fer de la Corse ont déjà annoncé la gratuité totale pendant cette période sur le tronçon Bastia – Casamozza et un renforcement des capacités et fréquences. Côté ViaBastia, le réseau de bus de la CAB n’a pour l’heure pas encore arrêté son programme. Des trottinettes électriques et 50 vélos à assistance électrique seront mis à disposition.

La mairie de Bastia, de son côté, a commencé ce mercredi un cycle de trois réunions publiques pour expliquer les principaux bouleversements. Les bateaux arriveront à 5h30 afin de permettre aux transporteurs de libérer la circulation avant sept heures du matin. Pour ceux qui ne pourront ou voudront faire autrement que de prendre la voiture, tourner à gauche sur le boulevard Paoli comme à Saint-Joseph sera interdit, tandis qu’il sera impossible d’aller vers la rue Campinchi depuis la Poste.

Un itinéraire de délestage par le quartier de Saint-Antoine sera mis en place dans les deux sens pour ceux devant traverser Bastia sans s’y arrêter, tandis que les secours bénéficieront de cheminements précis, dégagés d’un maximum de circulation et de stationnements. En cas de problèmes trop importants la première semaine, la mairie de Bastia garde la possibilité de n’autoriser les voitures à rouler qu’un jour sur deux par numéro pair ou impair sur la plaque d’immatriculation

Le maire de Bastia, Pierre Savelli, explique en détail ce qu’il se passera.

 

Chez les habitants, malgré les explications, c’est l’inquiétude qui règne, à l’image du cas de Méryl, jeune mère de famille habitant le quartier Saint-Joseph. Celle-ci devra prendre sa voiture tous les jours car elle doit emmener son enfant dans une crèche située à Toga avant de partir travailler à Lupinu.

En termes de circulation comme de stationnement, c’est un véritable parcours du combattant qui s’annonce pour elle comme pour d’autres.

On l’écoute.