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Femu a Corsica jette l'éponge du contrat de mandature à Sarrula

Alors que la polémique ne cessait d’augmenter sur les réseaux sociaux quant à l’adhésion de Femu A Corsica à un contrat de mandature proposé par Alexandre Sarrola, pour les prochaines municipales, le mouvement a finalement revu sa position.

Dans un communiqué, Marie-Hélène Casanova-Servas, qui incarnait ce partenariat précise qu’ont été demandés au maire « de donner des signes publics forts et immédiats de sa volonté de concrétiser les engagements pris, aussi bien en termes de décisions dans des domaines emblématiques, par exemple sur le principe et l’étendue de la Zone Agricole Protégée ou le refus de toute extension commerciale, qu’en termes de délégation dans le domaine sensible de l’urbanisme ».

« En un mot comme en cent : la rupture avec le modèle passé doit être claire, totale et définitive et il faut en donner des signes forts et publics. C’est la condition sine qua non de l’engagement de Femu » ajoute Marie-Hélène Casanova-Servas.

« Il nous a été indiqué par le maire sortant que ces signes publics forts et immédiats de la volonté de rupture avec le modèle passé, que nous considérons comme indispensables, ne peuvent être pour l’instant donnés. De ce fait, les militants locaux, en accord bien entendu avec les instances du parti, considèrent que les conditions minimales pour que Femu a Corsica puisse s’engager dans une démarche municipale commune avec le maire sortant ne sont pas ou plus réunies ».

Pour l'heure aucune décision n'a été prise quant à la suite des événements.