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Échanges de préfets se félicitant de la mort d'Yvan Colonna : le PNC et Core in Fronte entre indignation et colère

Le PNC et Core in Fronte ont réagi après la publication des retranscriptions des propos de deux préfets, qui en messages privés, se sont félicités de la mort d'Yvan Colonna.  

Le PNC considère ces propos "irrespectueux et odieux". Cela démontre la "considération que certains hauts responsables ont pour notre peuple. Demander que la peine de mort soit de nouveau promulguée, se réjouir de l’assassinat perpétré par un détenu islamiste, tout en comparant les patriotes corses à des nazis est, pour nous, insupportable", écrit le mouvement politique.

Le PCN écrit aussi : "si dans leur esprit, le Nationalisme Corse a été plus dangereux que l’islamisme ou le nazisme, nous les invitons à la relecture de leur Histoire". 

La réaction est tout aussi vive chez Core in Fronte. Le mouvement indépendantiste considère ces échanges "à vomir". Ils démontrent d'autre part qu'il s'agit bien d'une "vengeance d'État".

"Au-delà de la légitime réaction de colère et de rejet que cela suscite, il est juste de rappeler, ici, le rôle et la place du corps préfectoral dans le dispositif autoritaire de centralisme, de maintien  de l'ordre d'exception, de domination et de soumission de la France en Corse", écrit Core in Fronte.

Core in Fronte poursuit en disant que "les répugnants propos, rendus publics, des préfets en exercice sont la traduction des tenants de cet ordre mortifère; pour lesquels briser ou tuer du corse nationaliste ne relève pas de la chimère. Leur caution morale, à l'exécution d'un patriote, qui a toujours clamé son innocence, des mains d'un terroriste islamiste au coeur d'une centrale d'arrêt pourtant rigoureusement surveillée, accrédite la dimension politique de ce geste meurtrier."

Les noms des deux préfets ayant tenu ces propos en privé n'ont pas été publiés.