Eaux d'Orezza : le principe d'une société coopérative d'intérêt collectif présenté aux élus locaux par la CdC
Le dossier de l'exploitation de la source d'eau d'Orezza est revenu sur le devant de la scène ces derniers jours. En effet, la concession d'exploitation à la SNEEMO des Eaux d'Orezza, propriété de la famille Mora, prend fin le 23 février prochain. La Collectivité de Corse, propriétaire de la source, souhaite exploiter celle-ci sous la forme d'une société coopérative d'intérêt collectif, une SCIC, type de société bien connu des supporters du SC Bastia. Le divorce avec la famille Mora, qui exploite la source depuis un quart de siècle et qui ne souhaite pas faire partie de la SCIC, est acté.
Ce mercredi, Gilles Simeoni, le président de l'Exécutif de Corse, est allé à la rencontre des élus de la communauté de communes Castagniccia Casinca à Rapaghju pour leur présenter cette SCIC. La CDC aurait 50% des droits de vote, les salariés 20%, tandis que les collectivités, les financeurs et les associations auraient chacun 10% des droits de vote. Pour la CDC, cela représenterait 156 000 € d'investissement en capital social. 57,5% des bénéfices au minimum iraient directement dans le fonds de roulement de la société, garantissant sa pérennité.
Le temps presse toutefois, puisque le projet devra être validé fin novembre par l'Assemblée de Corse, avant que chaque collectivité ne fasse de même début décembre. Devant les inquiétudes des salariés, Gilles Simeoni se veut rassurant.
On l'écoute.
Chez les élus locaux, le modèle de la SCIC semble séduire. Stella Pieri, la mairesse de Rapaghju, tout en louant le travail de remise sur pied de la source par la famille Mora et son implication dans le tissu local, se félicite de voir les communes plus impliquées dans la gestion et le devenir de la source.
On écoute Stella Pieri.