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Desserte maritime : on sécurise le service public, mais pas la compagnie régionale

L’Assemblée de Corse examinera ces deux jours deux volumineux dossiers, et le conseil exécutif a jugé nécessaire de les présenter en amont, afin de justifier et d ‘expliquer ses choix.

Le premier rapport porte sur le Projet de Plan Territorial de Prévention et Gestion des Déchets. Nous y reviendrons.

Le second rapport porte sur la future desserte maritime de la Corse.

D’emblée, Gilles Simeoni l’affirme : la première des priorités était de sécuriser la notion même de service public. Et les assurances de la commission européenne dans ce domaine sont désormais acquises. Une sécurisation essentielle qui explique que l’exécutif a, pour l’instant, renoncé à la mise en place d’une compagnie maritime régionale, a ajouté Gilles Simeoni.

Si nous étions passés en force nous aurions mis l’institution et la desserte en danger ajoute-t-il, souhaitant balayer les éventuelles critiques sur les renoncements et les volte-faces de sa majorité.

Une desserte que le président de l’Exécutif et la présidente de l’Office des Transports veulent plus verte et plus sociale.

Précisions de Gilles Simeoni.