Cinq mois de prison ferme requis contre Paul-Félix Benedetti pour violences et outrages envers un policier
- 26/02/2019
- Bastia Justice
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Lingua corsa
(Julien Pernici - Alta Frequenza) - Paul-Félix Benedetti, leader du parti nationaliste Core in Fronte, comparaissait ce mardi devant le tribunal correctionnel de Bastia. Celui-ci est accusé de violences et d'outrages à l'égard d'un policier en fin d'année dernière, en marge du procès de son frère Félix dans le cadre d'un dossier FIJAIT. A la barre, Paul-Félix Benedetti, par ailleurs soutenu par le collectif Patriotti, mais aussi par la présence, entre autres, du conseiller exécutif Saveriu Luciani, a vigoureusement nié avoir violenté et insulté ce gardien de la paix, affirmant même avoir reçu un coup de bombe lacrymogène à l'abdomen. De son côté, le policier, qui avait déposé plainte, n'était pas partie civile car ce dernier a retiré sa plainte le 9 février dernier, faisant état dans un courrier au parquet de Bastia de menaces de mort à son encontre depuis sa plainte. Le ministère public, représenté par Jennifer Roussie, substitute de la procureure de la République de Bastia, a requis quatre mois de prison ferme à l'encontre de Paul-Félix Benedetti, visant son attitude agressive lors de son passage à la barre, et un autre mois ferme pour refus de prélèvement biologiques. Si la décision a été mise en délibéré au 26 mars prochain à 14h, maître Jean-Marc Lanfranchi, son avocat, dénonce une chasse aux sorcières.
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