50e promotion pour l'IRA de Bastia sur fond d'incertitudes
Ce mercredi, la cinquantième promotion de l'IRA de Bastia. Une rentrée au cours de laquelle, selon quelques bruits de couloir, Laurent Marcangeli était initialement attendu. Mais, depuis, le gouvernement est tombé, n'a toujours pas été reconstitué, et l'ancien maire d'Ajaccio n'est donc plus ministre de la Fonction Publique.
Les 146 élèves d'une promotion comme toujours majoritairement féminine, et avec dix corses, une proportion plus élevée qu'habituellement, suivront leur formation jusqu'au mois de mai, l'IRA renouant avec un cycle plus classique.
Malgré tout, des incertitudes planent sur l'avenir des désormais six Instituts Régionaux d'Administration de France, puisque celui de Nanterre a ouvert ce 1er octobre. En effet, avant la chute du gouvernement Bayrou, Laurent Marcangeli avait franchement engagé une réforme des IRA, qui étaient destinés à être regroupés sous une seule direction centrale. De quoi inquiéter concernant l'autonomie organisationnelle des établissements.
Autre inquiétude, les velléités de camps politiques de plus en plus nombreux de tailler dans les effectifs de la fonction publique. Malgré tout, la situation est prise avec sérénité du côté de l'IRA de Bastia.
On écoute Gérard Clerissi, directeur de l'IRA de Bastia.