Troisième tour des élections Territoriales en Corse : tout est encore possible
(Maria Lanfranchi - Alta Frequenza) - C’est demain (jeudi), à partir de 14h30, que le troisième tour de l’élection Territoriale se jouera, dans les travées de l’assemblée de Corse. Mais avant cela, les tractations vont bon train, pour tenter de dégager une majorité, s’entendre sur un contrat de mandature. Bref, pour trouver la combinaison idéale de gouvernance. La gauche était réunie hier (mardi) au Conseil Général de Haute-Corse. La gauche « plurielle », comme on pourrait l’appeler. Mais pas si « plurielle » que ça, dans la perspective du troisième tour, semble-t-il. Et nous disons bien « semble-t-il », car la consigne du blackout le plus complet a été donnée à tous les protagonistes de cette réunion, qui s’est bien entendu tenue à huis clos. Aucune déclaration officielle donc, mais quelques éléments officieux, font état d’une dissonance de points de vue entre les quatre composantes de la gauche, quant à la possibilité d’ouverture, notamment vers les nationalistes modérés, à l’occasion de ce troisième tour. Certains y seraient plutôt favorables, d’autres, farouchement opposés. Reste aussi que le groupe de Gilles Simeoni ne s’est pas prononcé en faveur de cette entrée aux cotés de Paul Giacobbi. Les jeux restent donc totalement ouverts. La réunion, entre Corsica Libera et Femu a Corsica, initialement prévue aujourd’hui, s’est finalement tenue hier. Pas d’informations concrètes non plus, mais le sentiment que si celle-ci a été constructive, elle ne débouchera pas sur un accord et une alliance unilatérale des deux parties. A droite, la rupture pourrait commencer à se dessiner, avec également, semble-t-il, deux courants de pensée. Si rien n’a officiellement filtré, de la réunion de lundi à Corte, entre les représentants de l’UMP, l’appel lancé par Marcel Francisci à la liste de Gilles Simeoni, n’aurait pas été unanimement relayé par le camp libéral.