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Procès en appel des gîtes ruraux : Paul Giacobbi était à la tête d'un système pour ANTICOR, partie civile

(Julien Pernici - Alta Frequenza) - Première plaidoirie ce mercredi après-midi au procès en appel de l'affaire des gîtes ruraux, celle de maître Jérôme Karsenti, avocat de l'association ANTICOR, seule partie civile de ce procès. Et selon lui, les six prévenus sont tous responsables à différents niveaux. La chef de service Marie-Laure le Mée, responsable d'avoir participé par son action administrative, mais toutefois dans une situation inconfortable selon lui, par manque de protection de fonctionnaires dénonçant des dysfonctionnements auprès des autorités compétentes. Le contrôleur, Jean-Hyacinthe Vinciguerra, beaucoup plus proche qu'il ne le dit du cabinet de Paul Giacobbi aux yeux de Jérôme Karsenti. Les élus Jacques Costa et Pierre-Marie Mancini, responsables de n'avoir rien dit sur le fonctionnement du cabinet, alors qu'ils savaient de leurs propres paroles le poids de celui-ci. Thierry Gamba-Martini, rouage incontournable d'un système. Et enfin, Paul Giacobbi, qui selon Jérôme Karsenti était bel et bien à la tête d'un système. De l'avis de l'avocat d'ANTICOR, Paul Giacobbi ne pouvait pas ne pas savoir les agissements de son cabinet, et savait bel et bien ce qu'il se passait en raison, toujours selon son point de vue, d'un accord de fonctionnement avec Dominique Domarchi et Augustin Viola.

Ecoutez Jérôme Karsenti.