Le PNC estime qu'il faut transformer l'essai à la veille d'une nouvelle réunion à Paris sur l'avenir institutionnel de la Corse
Ce mardi, François Rebsamen, le ministre de la Décentralisation, va accueillir un plus petit comité d'élus corses qu'habituellement pour de nouveau ouvrir les discussions sur l'avenir institutionnel de la Corse.
En effet, seul un élu par groupe de l'Assemblée de Corse sera présent, ce que regrette Jean-Christophe Angelini pour le PNC, en cunsulta ce dimanche.
Au delà de ce couac formel, pour le PNC, il est temps d'avancer et de ne plus tenter d'amender les écritures constitutionnelles validées par toutes les parties autour de la table. La raison doit l'emporter, qui plus est avec les réticences de plus en plus claires exprimées, au niveau national, par une partie de la droite et par l'aile jacobine du Parti Socialiste. Alors que le 8 juin aura lieu l'assemblée générale du parti, le PNC se donne quelques semaines pour établir une charte pour les municipales, sur laquelle nous reviendrons plus en profondeur dans nos prochaines éditions.
Ce qui n'empêche pas Jean-Christophe Angelini que dire que le PNC ne s'alliera pas à Femu a Corsica, même à Ajaccio, et rendra au parti majoritaire ses oppositions au PNC lors des dernières municipales et législatives.
On écoute Jean-Christophe Angelini.