Le Direct

Relations entre le gouvernement et l'exécutif corse : le dialogue est dans l'impasse pour Gilles Simeoni

(Julien Pernici - Alta Frequenza) - Il n'y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Telle est en sorte la conclusion tirée par le président de l'Exécutif, Gilles Simeoni, après deux journées parisiennes absolument infructueuses pour faire avancer la question corse. Question politique pour la majorité territoriale, question technique pour le premier ministre, Edouard Philippe, voire aux confins du saugrenu pour le président du Sénat, Gérard Larcher, la grille de lecture est si différente qu'aujourd'hui toute compréhension semble fortement compromise aux yeux de la majorité territoriale. Aujourd'hui, le temps n'est plus au dialogue et à la négociation, mais au rapport de force pour ceux qui défendent la nécessité de marquer très clairement la particularité de la Corse au sein de l'ensemble français. Et à l'aube de la venue d'Emmanuel Macron en Corse le 6 février, Gilles Simeoni est très clair : le président de République, et lui seul, a désormais les clefs pour débloquer la situation. Côté insulaire, aujourd'hui, la seule solution pour se faire entendre par l'oreille jupitérienne est la mobilisation populaire selon Gilles Simeoni.

On l'écoute.